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Présentation
Cette partie qui, par extension couvre le domaine des 10 à 100 KHz, est dévolue à
la description du phénomène d’ionisation de la région D et à son impact sur
la propagation.
L’ingénieur en télécommunications tient la région D, principale couche absorbante de l’ionosphère, pour une fatalité avec laquelle il est forcé de composer. A l’opposé, le mésosphériste sait qu'elle sera dans les prochaines années la clef d’une météorologie de la moyenne atmosphère, et que c’est aux spécialistes des télécommunications qu'il reviendra d’étudier la composante ionisée de cette région complexe que certains n’hésitent pas à appeler l'ignorosphère. On trouvera dans ce chapitre des considérations sur la théorie de Chapman, la formule de Appleton – Hartree, sur le phénomène de réflexion des ondes VLF, sur l’impact des météorites sur ce dernier, sur l’interférence onde de sol – onde de ciel ou sur les complexes relations Soleil – Terre … Ne couvre pas les activités de type radioamateurs à l’exclusion des manipulations qui déboucheraient sur des techniques de sondage. Les traînées météoritiques, une source de rayonnement large bande ?J.J.Delcourt        (Reçu le 19/12/2015 - Publié le 10/02/2016)
Depuis 50 ans, des comptes rendus épisodiques font état d’émissions large bande,
des VLF aux ondes décamétriques, en provenance de traînées météoritiques .
Exceptionnellement enregistrées dans un contex-te sûr, ces manipulations ont récemment trouvé un regain
d’intérêt au travers de la détection des météores élec-trophoniques où l’on suspecte une émission VLF
au niveau de la tête du météore qui, à la suite d’une conversion d’énergie dont l’exacte explication reste encore
à découvrir, est audible au sol . Quels sont les processus qui pourraient être à la genèse de ces émissions ?
(Article complet au format PDF ...) TOP Mise en évidence de perturbations de propagation VLF par des météores.J.L. Rault        (Reçu le 28/08/2014 - Publié le 29/08/2014)
Cette étude montre que sous certaines conditions, un météore pénétrant l'atmosphère
terrestre est capable, en perturbant la densité électronique de l'ionosphère, de modifier
temporairement l'amplitude d'un signal VLF (Very Low Frequency, très basse fréquence) reçu à
distance d'un émetteur.
(Article complet au format PDF ...) TOP Recherche de radiations VLF éventuelles par les météores. Campagne de mesure Perséides 2009.J.L. Rault        (Reçu le 26/08/2014 - Publié le 27/08/2014)
De nombreux témoignages crédibles relatifs à des sons variés apparaissant
simultanément avec des étoiles filantes ont été relatés au cours des siècles. Quelques travaux
théoriques prédisent qu'une onde électromagnétique pourrait servir de vecteur à ces sons. La
présente étude est basée sur l'observation des fréquences radio les plus basses du spectre
électromagnétique pendant des averses d'étoiles filantes et recherche des corrélations entre des
évènements radio et des météores. Les résultats préliminaires tendent à montrer une corrélation
significative entre certains météores et des évènements ELF/VLF associés.
TOP (Article complet au format PDF ...) Région D, un réexamen de la signature du flare effect pour des distances de propagation plus petites que 1 200 kilomètresJ.J.Delcourt        (Reçu le 29/06/2010 - Publié le 23/08/2014)
La genèse et les modifications de concentration électronique de la région D
dépendent pour une bonne part du flux des X de provenance solaire .
A partir du seuil d' éclairement de 10-6 W.m-2, on note une nette corrélation
entre l'évolution du flux des X et les niveaux de réception d'émetteurs VLF qui
ont tous la particularité de pré-senter une altitude virtuelle de réflexion située
dans la région D . La signature des flares qui est tantôt en lancée positive
correspondant à une augmentation du signal reçu, tantôt en lancée négative
correspondant à une atténuation du signal est encore l'objet de nombreuses
spéculations . Pour des circuits de plus de 1 500 km, l'outil standard d'étude
de la propagation est le programme Long Wavelength Propagation Capability
du Naval Ocean Systems Center qui consiste en une simulation itérative aux éléments
finis du guide d'onde terre – région D . Ce programme ou ses semblables font appel
à une segmentation du trajet de l'onde dans le guide d'onde terre - région D et
travaillent de proche en proche en pistant le front d'onde initial et en intégrant
les valeurs de la constante diélectrique du sol et la conductivité
de la haute atmosphère .
Pour des distances inférieures à 1 200 km, soit pour des circuits simple
réflexion 1D, une étude strictement ana-lytique décrivant les franges
d'interférence onde de sol – onde de ciel est une alternative d'autant plus
séduisante que le nombre de stations d'enregistrement ne se limite pas à une,
soit bien disséminé et fasse du monitoring multi fréquences.
(Article complet au format PDF ...)
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Basse ionosphère, région D...Les fondamentauxJ.J.Delcourt        (Reçu le 01/06/2014 - Publié le 23/08/2014)
Sous le seuil des 1200 kilomètres, pour des circuits de propagation à un seul rebond,
soit de type 1D, l’étude analytique de la frange d’interférence entre l’onde de sol
et l’onde de ciel de signaux VLF est un outil sous-utilisé . Elle permet entre autre
de rendre compte des phénomènes de prélever, de post coucher, des niveaux de réception
nocturne ainsi que de l’évolution des niveaux de réception lors des SID ,
tous manifestations repré-sentatives de l’état aéronomique de la région D .
Cette étude, menée dans un cadre théorique différent de celui du guide d’onde
Terre – basse ionosphère, est particulièrement facilitée en Europe par l’existence
d’une vingtaine de stations pour une part à vocation militaire dont les fréquences
d’émissions sont inférieures à 100 KHz et ma-joritairement réparties dans
le segment 15 KHz – 30 KHz . L’utilisation spécifique des stations LORAN sort
du cadre du présent article.
(Article complet au format PDF ...)
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